Publié dans Politique

Affaire « Tahisy » - La mère de la défunte de nouveau enquêtée

Publié le mercredi, 19 février 2020

Jour J du déferrement. L’affaire sur la « mort suspecte » de Tahisy et de son bébé passera devant le Parquet, ce matin. Selon nos sources, la mère de la jeune femme décédée a de nouveau été auditionnée auprès de la Police nationale, hier. Ceci après le changement de sa version, incluant un mea culpa et des excuses publiques, en début de cette semaine. « La mère de Tahisy a menti non seulement au public, lors de l’interview accordée à une chaîne télévisée de la Capitale, mais aussi à la Police. Celle-ci l’a de nouveau enquêtée, hier, suite à sa seconde interview dans une autre chaîne télévisée. Cette fois-ci, elle a avoué la vérité sans tenir compte des pressions et menaces qu’elle aurait subies la semaine dernière, de la part du concubin de sa défunte fille », nous confie un membre de la famille de la victime.

 

Jusqu’ici, la Police limite les informations véhiculées à la presse concernant cette affaire. Une source policière nous annoncé, mardi dernier, que l’enquête avance. Toutefois, le nombre de parties concernées enquêtées ainsi que celui des personnes à déferrer au Parquet restent secrets, du moins jusqu’à hier. Outre les membres de la famille de la victime, dont ses frères et sœurs ainsi que sa mère et sa meilleure amie, ceux du concubin ont également été auditionnés. Rappelons que depuis quelques jours, cette affaire a fait le buzz notamment sur les réseaux sociaux suite à la mort de la jeune femme et de son bébé. D’ailleurs, cette affaire a pris une envergure nationale et internationale puisque des journalistes issus d’autres pays la suivent de près. Il en est de même pour la Première Dame et l’association Fitia qui ont sollicité la Police…

P.R

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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